- d'un lit, pour me reposer des rudes journées de travail offertes à la France et à la postérité, lequel lit est flanqué de deux petits chevets chinois d'une belle patine crème, dont les tiroirs renferment mes rares galettes de pu-erh cru ;
- d'un canapé, où me vautrer quand je souhaite m'abîmer dans un livre, et d'un fauteuil assorti pour qui veut ;
- d'une bonne chaîne stéréo, connectée par WiFi à mon MacBook, ce qui présente un intérêt limité dans la mesure où le format iTunes me paraît d'une qualité sonore discutable (bien que meilleure que le mp3, ce qui n'est pas difficile) et où rien ne vaut finalement un CD, voire un SACD, supports grâce auxquels je profite vraiment de la qualité de l'installation hifi ;
- d'une bibliothèque, une seule bibliothèque, une bibliothèque de taille raisonnable, me permettant de stocker les 6 mètres linéaires de livres auxquels j'ai décidé de me restreindre désormais pour ne pas me laisser déborder, et dont la contenance m'a obligé et m'obligera à me déssaisir de tous ceux que je ne relirai jamais ;
- du strict nécessaire en ustensiles de cuisine.
Je devrais recevoir une table d'ici quelques semaines. Je suis encore à la recherche des chaises auxquelles l'assortir.
À peu de choses près, voilà mon bien, le plus précieux étant, sur le plan affectif, ma petite collection de théières (ou ma collection de petites théières), qui n'est pas encore à même de faire rougir Philippe, loin s'en faut, mais que j'aime contempler et arranger, épousseter si nécessaire, utiliser le plus souvent possible, et dont la proximité et la bonne ordonnance exerce sur moi un effet des plus apaisants.
2 commentaires:
C'est Blondin en haut?
Tout juste... Quel oeil !
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