lundi 28 septembre 2009

Mustang : au royaume de Lo

S'y rendre :

Katmandou,


Pokhara.

Un méchant nuage de mousson empêcha notre coucou de décoller. Entre Annapurna et Dhaulagiri, la vallée de la Kâlî Gandhakî n'était qu'une vaste éponge. Il nous fallut deux jours en jeep pour parcourir la distance que l'avion aurait avalée en une demi-heure. Et nous devions régulièrement changer de voiture, marcher une heure ou deux sous la pluie battante, soit que les syndicats de transports locaux empêchassent tel chauffeur de s'aventurer au-delà des limites de tel district, soit qu'on attendît

une piste enfin carrossable après un éboulement.

Derrière l'Himalaya :

Kagbeni. Et le soleil ! ce gredin qui ne nous lâchera plus.
Nous y sommes. C'est parti.


Tangbe.


Samar.


Une grotte au fond d'un canyon ? Hop ! un monastère.


Geling.


À Ghami,


déjeuner chez la princesse.


Dahkmar, aux falaises éclaboussées du sang des démons que Padmasambhava chassa du Tibet avant de fonder


Lo Gekar. Les lopas s'enorgueillissent de son antériorité par rapport à Samye Gompa.


Marang.


Tsarang aux saveurs de fin du monde, avec son palais en ruines et son monastère à moitié abandonné.


Lo Manthang


bigarrée


derrière le blanc de sa muraille ;


Lo Manthang


dont l'ocre des trois monastères teinte par réflexion la chaux des murs adjacents d'un rose de sarrasin mûri.


Présentation à son Altesse.
Le roi de Lo bénéficiait du titre honorifique de général de l'armée royale népalaise. Depuis la chute de la monarchie, ce vassal qui ne prélève pas d'impôts, politiquement insignifiant, vivote de ses terres, de ses bêtes, et d'un peu d'ennui visible.


Gharphu.


Lori Gompa. Guettez le monastère perché. Et dans sa grotte, le plus beau stupa qu'on puisse imaginer...


Tangge,


ses chortens,


ses mômes.


Forme,


espace,


couleur de la roche,


couleur du sarrasin.

dimanche 27 septembre 2009

Images d'un été

Thé d'orage à Paris.


Une chambre à la campagne (étude en vert et verticales),


avec vue sur mouche.