Je préfère la chaleur de ses mains sur mes épaules. Aussitôt je les sens se détendre, mes omoplates n'en finissent pas de tomber, tomber. Et pendant la première demi-heure de verticalité, debout à descendre en moi-même quand l'occiput s'envole et que je me détache, parfois, si les conditions me sourient, je m'affranchis de la sensation. Eh ! bien alors, enfin, voilà : rien.
samedi 9 août 2008
Le vide et le rien
Elle est venue chez moi, nous avons pris le thé et nous sommes installés. Elle m'a fait faire des mouvements de contorsion avec les bras. "C'est pour stimuler la rate", dit-elle. Et la rate, c'est la joie de vivre qui se dilate, bien entendu. Dire que je la paie pour ça.
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2 commentaires:
Moi aussi je paie pour c egenre de chose... ça a l'air farfelu au premier abord, mais ça détenb vraiment la rate, tu peux me croire! faut juste ûnpeu persevérer même si au début on y vroit pas trop, en fin, tu verra bien
Sinon, je voulais surtout dire qu l'illustration de ce poste est très belle. J'adore Soulages...
Ces tableaux en peinture noire sont fascinant par la manière dont le noir renvoie la lumière, c'est aussi intéressant de voir comment le positionement de l'observateur va "créer" l'oeuvre...
Aïe! pardon pour ces multiples fautes de frappe...
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