mardi 15 juillet 2008

Paris-Taipei

Le colis m'est parvenu sans encombre. Je l'ai ouvert, en ai consciencieusement examiné le contenu : deux petites jarres croquignolettes et du thé... du thé... Mais je ne me jette pas déjà sur ces fraîcheurs, j'en profite au contraire pour revenir vers les références que j'ai délaissées cette année. Manière de ne pas céder à la fébrilité. Je me les remémore et, avec le recul, les considère sous un nouveau jour.



Stéphane lance un concours de Cha Xi. Diantre, je ne suis pas un élève très assidu, il me faudrait bachoter. Et pas de vacances avant un bon bout de temps. En image et en musique, voilà juste un aperçu de ce à quoi ressemblait mon laps de thé ce soir.

6 commentaires:

emmanuel a dit…

Ils me plaisent bien tes petits posts musicaux.

T'as goûté finalement la version non torréfiée du Guei Fei Cha? T'en as pensé quoi?

Patrick a dit…

Non Emmanuel, c'était toujours la version torréfiée, mais je n'avais pas de lien particulier à proposer... Allons, ce n'était pas totalement hors sujet.

Je dois dire qu'après quelques mois de repos, le Guei Fei torréfié me semble avoir évolué. La torréfaction souligne toujours les notes miellées, mais assouplies au profit d'un fond végétal, beaucoup plus marqué que dans mon souvenir, et fruité (papaye avec une pointe d'acidité en plus - cette acidité du Bai Hao, probablement). Après trois infusions hier, j'ai repris le tout ce soir et là, j'ai trouvé quelque chose de très sympa, doux et fruité.

Du coup, je viens de relire ton article. Les longanes... à ma grande honte, ça ne me parle pas du tout... :-/

emmanuel a dit…

Une virée dans le 13eme s'impose Patrick! Le longane voyage pas trop mal, tu peux donc en trouver des bons par là-bas.

Maintenant, le goût de longane n'est pas hyper marqué dans le GueiFC mais je l'avais noté dans mon petit cahier de dégustation. Quand j'ai vu que Béjita également, j'ai trouvé pertinent de l'inclure dans ma description. Il est cependant très probable que quelqu'un qui connaisse ce fruit ne fasse pas du tout le rapprochement avec le GueiFC!

Ton commentaire pose une autre question: l'intérêt de faire référence dans les descriptions à des saveurs dont on sait qu'elle ne seront peut-être pas connues par une grande partie des lecteurs. Clarté du message contre "exhaustivité du ressenti" (pour ne pas parler de "précision" qui n'a pas de sens sur quelque chose d'aussi subjectif).

Tu m'as donné envie avec ton GueiFC torréfié!

Patrick a dit…

Oh ! J'ai ma préférence entre les deux options et plaide pour la seconde ! Je préfère nettement que tu aies évoqué le longane, que ne comprenant pas la chose je cherche et m'en fasse une idée, quitte à ne pas du tout le détecter dans tel thé. Au pire, j'aurais augmenté ma propre base : tout à y gagner.
Cette "clarté" dont tu parles, je l'attends peut-être des vendeurs, mais là, nous bloggons... ;-)

Anonyme a dit…

Belle ambiance...
Et : Quel orme !
Enfin, je garde aussi un excellent souvenir de ce Guei Fei, version torréfiée je crois, que tu m'avais envoyé Patrick...

Patrick a dit…

J'y pense Lionel, j'ai négligé de t'en rendre compte, mais le Rocher que tu m'avais envoyé avait, sous des notes torréfiées raisonnablement marquées, un fond fruité très agréable, presque acidulé. Etait-ce un Rou Gui ?
Je t'avouerai que l'échantillon de Pu Er, je l'ai gardé ; je pense devoir me faire la main sur davantage de références que je n'en ai goûtées avant d'imaginer une seconde deviner l'année d'un Pu Er en aveugle ! ;-) Mais j'y travaille, j'y travaille...

A bien y regarder, je trouve que mon petit appareil numérique n'est vraiment pas génial pour les photos d'intérieur. Le rendu des couleurs et le grain de l'image ne me satisfont pas vraiment. En extérieur, il me semble plus performant.
Petite précision : l'arbre est un faux poivrier du Japon (operculicarya decaryi).