jeudi 9 avril 2009

Avantage : soleil






9 commentaires:

Philippe a dit…

Je connais très bien ce morceau mais je n'arrive plus à me souvenir de qui c'est....

Ca sonne un peu baroque français fin XVIIe-début XVIIIe. Allez on va dire Couperin, Lully, Rameau, Leclair, Marais, Mondonville, etc...

Ou alors un compositeur étranger mais influencé par les maîtres français de l'époque. Ce qui était souvent le cas : Telemann peut-être ou Handel ?

Ca m'énerve, je ne trouve pas et pourtant je connais cet air par-coeur... !

Patrick a dit…

Philippe, c'est Rameau ! Enfin... d'après Rameau.
Il s'agit de la transcription pour sextuor à cordes de "pièces de clavecin en concert" : ici, "La Timide (Rondeaux I & II)", pièce extraite du troisième concert.
Si j'ai bien compris, la transcription est contemporaine de Rameau mais le manuscrit n'est pas de sa main.

Philippe a dit…

Rameau, mais bien-sûr !!! J'en étais presque sûr. C'était d'ailleurs le premier compositeur qui m'était venu à l'esprit mais c'est cette version pour sextuor (qui sont les interprètes au fait ?) des pièces de clavecin en concert qui m'a induit en erreur...

Cet air m'a obsédé tout le WE car je n'arrivais plus à remettre la main, ou plutôt l'oreille, dessus ;-) Donc merci pour ta réponse qui me soulage !!!

Patrick a dit…

Il s'agit de l'ensemble Stradivaria... J'espère que cela ne t'aura pas gâché ton week-end, tout de même !... :-)

SoL a dit…

et dans la tasse, qu'est-ce qu'il se passe, en surface (ouh que c'est lourdinguasse...) ? est-ce la "crème" du thé ? savez-vous ce qu'on appelle "crème du thé" ?

Patrick a dit…

Sophie, j'ignore ce qu'on appelle "crème du thé". J'ignore tout autant ce qui constitue ce voile en surface qu'on trouve sur bien des thés. Je crois me souvenir d'avoir lu quelque part que c'était un signe de qualité - en quoi ? cela ne fait pas avancer le schmilblick... La question m'intéresse de l'origine de ce voile.

En tout cas, j'aime beaucoup le regarder sous lumière rasante et voir la vapeur le déchirer, recomposer en permanence des figures aléatoires. C'est l'une de mes premières "émotions de thé", pour reprendre le titre du blog de Lionel...

flo a dit…

c'est marrant, je n'ai pas remarqué cela. mais je bois mes wulongs dans une tasse dou li (en forme de cône) dont la glasure bleuit, peut-être qu'avec une tasse blanche on voit mieux ? en revanche je vois bien une surface brillante, comme une "glasure de liqueur" dans mes tasses.

parfois avec une eau un peu calcaire (même peu, récemment j'ai essayé une eau de source à 70mg de calcium, et ça arrivait) il y a un "voile" qui est un dépôt issu de la précipitation due au passage des 100°. mais là ce n'est pas ça.

si c'est carrément mousseux-bulleux, ça arrive quand on n'a pas chassé l'écume en versant l'eau dans la théière. mais parfois j'ai un brin de "mousse" en versant dans le pot à thé, mais plus du tout à la verse dans la tasse.

du reste, ça ne semble pas tellement être une mousse sur la photo, on a plutôt la sensation d'un film qui absorbe la lumière de façon particulière.

alors voyons voir
autre possibilité : des molécules aromatiques non hydrosolubles qui se concentrent et s'étalent à la surface de la liqueur. ça semble un peu cela sur les photos.

quand je laisse refroidir une liqueur, elle perd de sa brillance et ses effets miroirs : si cela correspond à la volatilisation de molécules qui composeraient ce miroitement, alors j'ai bien la crème du thé en mes tasses !

elles sont jolies les photos ! elles me rappellent un petit étang dans le espace japonais du Golden Gate Park à San Francisco : des poissons souples comme des feuilles de thé y nageaient, accompagnés du ballet de leurs ombres, dans une eau verte aux reflets ocres et dorés, très transparente. On les voit dans la tasse, et aussi les nénuphars de cet étang. la crème de ce thé, c'est les souvenirs qui remontent à la surface !

SoL a dit…

j'observe un pétillant crémeux similaire sur ma bolée de cidre... ça me dit : "bois moi !"

Patrick a dit…

Bon, j'ignore toujours de quoi il s'agit, mais je vais pousser plus avant l'investigation...

Cela vient de l'eau (test : eau chaude seule dans une théière) ; cela n'est pas lié au passage dans le pot de réserve (test : eau chaude seule vue en lumière rasante directement dans une théière ou transitant par pot et tasse) ; le phénomène est accru par le thé, dans une proportion plus ou moins importante selon le thé considéré (test : eau chaude seule ou sur divers thés). Cela ne dépend pas de l'âge de la cartouche brita. Cela ne ressemble pas à un voile calcaire (que j'observe au boulot avec une eau affreusement minéralisée, qui donne des particules nettement plus lourdes ; ici c'est léger) ; cela n'affecte pas a priori le goût du thé (test : thé bu chez moi ou ailleurs, dégustation M3T, etc.)

Je ne sais pas encore si la chose est beaucoup plus marquée chez moi qu'ailleurs (test difficile à réaliser ; comment obtenir la bonne lumière pour le voir ? Mon salon est orienté ouest-nord-ouest, j'adore la lumière du soleil couchant en cette saison).

Je ne sais pas non plus si le passage par la bouilloire est à mettre en cause (test facile à réaliser, pour le coup).

Toute idée serait la bienvenue !