Quantité de choses ne suivent pas cette règle, et des plus essentielles à ma vie. Sur bien des concepts je ne place aucune image. Ainsi le mot "thé" pour beaucoup évoquera le sachet suspendu au bout d'une ficelle, qu'on trempe quelques secondes dans une tasse d'eau chaude pour la colorer. De mon point de vue, quelle serait la forme conceptuelle première, irréductible, du thé ? Je n'en vois pas. Je n'arrive pas à le penser.
Je ne pense pas davantage l'amour et l'amitié, la beauté, l'art et l'ennui... Toutes choses qui prennent des formes si singulières et si diverses que je ne leur connais pas de modèles.
Par ailleurs, les images que je façonne évoluent au gré des humeurs et j'autorise volontiers qu'on les démolisse. Ma "maison" aurait pu encore longtemps se réduire à ce fauteuil où je m'assoupis, bois, lis - dans cet ordre de priorité. Il aura suffi d'une soirée pour que ces repères se transforment. Les lieux se voient dorénavant investis d'un supplément de chaleur : je remercie mes amis d'avoir en un éclair fait de ce "chez moi" un endroit autrement plus convivial et d'avoir décongelé la conception que je m'en faisais.
4 commentaires:
Et tu ne m'as pas invité!:-)))
Bon, promis Calyste, je t'informerai des prochaines agapes qui se tiendront en mon taudis !
Je ne sais pas pourquoi, j'ai le sentiment que tu fais 1000 fois mieux la cuisine que moi... En même temps, ce n'est pas bien difficile. Est-ce une question de patience ?
Eh bien, Patrick, tu risquerais d'être déçu. Hormis un ou deux "trucs" appris sur le tas et que je m'efforce de maîtriser, je ne sais rien cuisiner de correct. Disons que, la plupart du temps, je mange, je me nourris, c'est tout.
Le 24 septembre dernier, on trouva pourtant ton repas "très bon". Alors ? ;-)
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