dimanche 11 mai 2008

Vienne

Ville de contraste,
Vienne arbore ses merveilles :

ses églises

variées,

son opéra

avec vue,

ses pâtisseries,

ses vaches qui jouent au backgammon,

des choses compliquées,

des choses simples.

Taiwan s'invite dans ses musées

et des bonnes femmes crient sur ses toits
(son nom de Taipei dans Vienne déserte).

Et ces corniches,

ces corniches,

ces corniches...

(certaines même assez chouettes...)

C'est sûr, on n'y rit pas tous les jours

(hein, petit ?)

mais l'ambiance de ses cafés est terrible.

Il y règne un esprit

bigarré.

Quelle tristesse de la quitter.

4 commentaires:

Calyste a dit…

Merci pour ces photos aux commentaires pleins d'humour.

Anonyme a dit…

C'est bien une affiche pour l'expo Guy Bourdin qu'on voit sous les façades bigarrées ? ça m'a fait faire un lien avec ton post sur la poupée de Kokoschka... que je vois autrement du coup.

dans Nip Tuck, il y a aussi une histoire de poupée ; je suis tombée sur une histoire d'une "artiste" qui fait des poupons très réalistes, et qui les vend sur Ebay, des gens qui ont perdu un bébé peuvent lui commander une poupée à l'image du bébé, les couples sans bébé peuvent avoir leur ersatz de bébé...

bon, restons dans les moutons quand même : as-tu bu du chocolat au moins ?

Patrick a dit…

Même pas, Flo ! En revanche, j'ai bu des cafés bien costauds, géniaux pour se requinquer au milieu d'un après-midi de visites et qui me tentaient davantage en accompagnement pas trop redondant de la sachertorte.

Au sujet de Bourdin, tu as visiblement raison. Quel œil ! Tu as épluché chaque cliché aussi attentivement ? La "façade bigarrée" est la fameuse HLM de Hundertwasser. Si la façade se décrépit et vieillira probablement mal, les jardins suspendus doivent être bien agréables aux habitants.

J'avoue ne pas connaître "Nip Tuck" - une série, c'est cela ? De ce point de vue, je suis totalement has been. J'étais fan de Six Feet Under mais n'est plus eu la télé ensuite. Je crois n'avoir même pas vu la dernière saison.

C'est rigolo, cette histoire de poupons... Enfin, non, pas vraiment ; ce qui l'est, c'est que j'ai lu un article sur cette femme et sa production, à ma grande honte par-dessus l'épaule de ma voisine dans le car qui me ramenait de l'aéroport la semaine dernière, à mon retour de Vienne. Au passage : un jour de grève des chauffeurs des cars Air France, un jour d'incident sur le RER B totalement interrompu de Gare du Nord à Roissy, un jour d'embouteillage gelant le trafic des lignes RATP et peu encourageant à opter pour un taxi...

Anonyme a dit…

hé bin oui, quand y a des photos, je zieute et je contemple :)

très belle façade, elle fait rêver comme celles de Gaudi à Barcelone... les murs et ce qu'il y a derrière les murs, c'est tout un monde je trouve.

Nip Tuck oui une série. Je suis fan de 6FU (je suis fan de séries de toutes façons, le "récit qui ne finit pas" j'adore, et elles sont pour un certain nombre d'entre elles devenues de vrais objets cinématographiques), le site officiel existe toujours (avec les photos de Claire), tu le connais ?

Cette histoire de poupons ersatz c'est vrai que c'est un peu effarant--d'un autre côté si le "lien" créé reste virtuel et que les gens ne s'investissent pas de trop, pourquoi pas... on est à la frontière du jouet, de l'objet transitionnel et du deuil (la substitution comme deuil de l'objet substitué), finalement il y a quelque chose qui relève aussi de ce deuil dans la poupée itérative de kokoschka.

Le cumul des empêchements routiers à ton retour est plutôt un bon signe : celui que tout ce qui arrive aujourd'hui est qui n'arrivera pas demain. Donc dans la même logique si le tout arrive aujourd'hui, on est tranquille dès demain.