Les miens sont d'un rose laiteux, étincelants et parfumés. On en mangerait.
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Jeu du langage ? Logique de l'image ? En réalité, nous le savons : pour mettre au jour l'absurdité des choses, il faut les bousculer un peu, ce qui ne va pas sans effort. J'aime ainsi sa manière élégante de suggérer qu'il n'y a qu'à regarder le monde pour trouver matière à rire. Quelle efficacité ! Prenez la girafe, ou n'importe quel spécimen du règne animal. Depuis Chevillard, il suffit que j'en imagine une pour m'esclaffer sans vergogne à cause de ce long cou si ridicule et malcommode.
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Le drôle s'inventa l'auteur du "Vaillant petit Tailleur". Cela me valut bien d'autres éclats de rire - de ces rires tonitruants sur lesquels s'ouvre le premier chapitre. Et Crab plié en quatre ! Palafox qui se gondole ! Les jours où tout m'agace, où je m'éreinte à ramasser le ciel trop bas tout en basculant le poids du monde d'une épaule à l'autre (essayez, vous verrez comme c'est confortable...), je m'en remets au "Tailleur". Chevillard, en bon athlète, y frappe toujours plus fort : huit d'un coup ! J'applaudis de mes deux pieds si jolis.
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