mardi 15 juin 2010

Naples en un mai douteux

Où regarder ?


En plongée,


contre-plongée,


Naples étale les couleurs


de son baroque.


On y gravit d'invraisemblables escaliers,


durs aux miséreux qui peuplent ses palais.


Oranges et majoliques du cloître des Clarisses à Santa Chiara.


Des façades nous rappellent


à la fragilité des choses.


Les mosaïques du baptistère San Giovanni in Fonte. Ah ah ! Nom d'une pipe, voilà de quoi regarder !


Et quantité de petites choses vibrionnant dans l'atmosphère.


Le Teatro di San Carlo.


Pompéi, aussi,


ses thermes,


ses pygmées,


ainsi que les corbeilles de fruits de sa voisine Herculanum.

6 commentaires:

Calyste a dit…

Veinard! Je rêve d'y retourner depuis plusieurs années! Si tu me permets, et que tu veuille prolonger, lis Naples 44, de Norman Lewis (Phébus libretto). Le dernier roman de De Luca ne s'impose pas, en revanche.

Patrick a dit…

Oui Calyste, j'avais bien noté la référence que tu conseilles dans l'un de tes récents billets... ;-)

flo a dit…

wow

ton image 6 (en partant du bas) a quelque chose de très Hubert Robert.

Patrick a dit…

J'avoue ne pas être familier de la production de ce peintre... Est-ce le contraste des lumières joint à la précision du petit détail ?

Hubert Robert, tu m'en avais déjà parlé, non ? Je crois me souvenir que tu avais évoqué un tableau précis - des vaches par lui peintes... peut-être...

flo a dit…

le contraste des lumières oui, et puis surtout l'évocation des vestiges/ruines, l'allégorie des personnages, le hiatus pictural et quasi "conceptuel" entre un bas assombri et déconstruit (icono de la ruine) mais éclairé par, et, un haut de ciel d'où tombe la lumière du jour (qui en l'éclairant dévoile et reconstruit l'image totale pour les yeux). Hubert Robert, c'est le peintre des ruines, du vestige, un imaginaire des anfractuosités aussi.

le tableau dont duquel je te causions est Galerie en Ruines, il se trouve au musée Jacquemart-André, je t'en ai trouvé un aperçu sur le site du musée :

http://www.musee-jacquemart-andre.com/
en/jacquemart/607-
picture_library/?SID=607&
SITE_ID=6&LANG_ID=2&
IMG_CATEGORY=144&IMG_PREV
=52&IMG_NEXT=198&
CACHE_LIFETIME=0

Il faut aller sur l'image n°16.

(RAV, sur ce diaporama on voit aussi (en#15) Les Apôtres d'Emmaüs de Rembrandt, je trouve le voisinage iconographique très heureux).

en fait il faut vraiment voir ses tableaux en vrai, il y a quelque chose de fascinant, cette obsession de la ruine, sans rien de morbide pourtant, c'est comme une métaphore de la profondeur de l'imaginaire, des choses que l'esprit reconstruit, aidé de la mémoire.

en plus j'adore ce nom, Hubert Robert : un nom pareil, on n'a pas idée, non mais... et quand on découvre son oeuvre on change de regard sur ce nom un peu comique, clownesque, ça rigole plus :D.

Calyste a dit…

Une aussi longue absence......